58e Session de OIAC: 25 pays africains producteurs de café à Libreville

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Libreville abrite depuis ce matin, la 58e Session de l’Assemblée générale de l’Organisation inter africaine du café (OIAC), sous le thème principal : « Production durable de café en Afrique dans le contexte du changement climatique : Défis et opportunités pour la recherche et le développement ».

La rencontre de la capitale gabonaise, pour les 25 pays africains producteurs de café est de trouver les voies et moyens pour relever les défis auxquels fait face l’industrie caféière du Continent dans le traitement et la commercialisation.

«Nous avons besoin d’intensifier la recherche, pour le développement de la caféiculture africaine. Car, nos économies en dépendent et notre avenir aussi», a déclaré le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dieudonné Moukagni-Iwangou. « Notre solidarité est ainsi mise à l’épreuve face aux grandes régions de production de café. Il est question d’assurer la durabilité de la caféiculture en Afrique en impliquant tous les acteurs de production», a-t-il ajouté.

Les potentialités du Continent

Compte tenu des potentialités de l’industrie caféière à générer des devises étrangères pour les Etats Membres de l’OIAC et à fournir des emplois directs et des moyens de subsistance à plus de trente-trois millions (33 millions) de familles productrices de café à faibles revenus, et vu la place historique de l’Afrique dans le marché mondial du café et la situation de l’offre et de la demande actuelle et potentielle sur les marchés mondiaux du café, la situation actuelle de la caféiculture africaine nécessite d’aborder d’abord, les contraintes en termes d’amélioration de la productivité, de la qualité et de l’augmentation du volume de la transformation et de la consommation intérieure.

«Cette conférence a pour objectif, de parler d’une même voix(…) Ces assises nous permettront de mutualiser nos expériences afin de trouver des solutions aux différents producteurs de café qui ne vivent pas de leur rente. Il n’est pas normal que le producteur de café ne puisse pas survivre de sa récolte de caféiculture. C’est à cause du prix du kilo de café qui devient dérisoire ne permettant plus à ces derniers, de subvenir à leurs besoins», a déclaré le secrétaire exécutif de l’organisation interafricaine du café (OIAC), Dr Frédéric Kaouma.

L’Afrique a le potentiel de relancer son industrie caféière par l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies appropriées pour une plus grande contribution de la caféiculture dans le développement économique de l’Afrique. Pour cala, il est nécessaire pour les pays africains producteurs de café d’élaborer des stratégies pour réduire la pauvreté, particulièrement parmi les groupes vulnérables et en accord avec les Objectifs du Développement Durable. La meilleure stratégie qui vaille, passe par un partenariat avec le secteur privé pour renverser la situation et revitaliser l’industrie, de façon à devenir compétitive sur le marché mondial au bénéfice des petits producteurs de café à faibles revenus.

« Le café est une boisson universelle. Il est un atout indéniable, pour redynamiser nos économies. Nous devons contribuer efficacement au développement de la caféiculture en Afrique. Car, il suscite la mobilisation des ressources, pour la mise en place, des outils nécessaires », a précisé le commissaire général du centre national de recherche scientifique et de technologies (CENAREST), Pr Daniel Franck Idiata.

Les points à l’ordre du jour

Ouverts, ce jour, les travaux de la 58e session de l’Assemblée Générale de l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC) qui s’achèvent, le 27 Novembre prochain, permettront, entres autres aux différents participants des Etats membres, de discuter des solutions idoines en vue de mobiliser les ressources pour la mise en œuvre du Plan Stratégique pour la relance de la caféiculture africaine ; créer un environnement propice au Partenariat Public-Privé et au financement de l’Industrie Caféière Africaine ; promouvoir une industrie de transformation du café de qualité dans les Etats Membres ; renforcer la capacité des producteurs pour l’adoption des bonnes pratiques agricoles en vue d’une caféiculture durable en Afrique ; encourager les programmes de promotion de la consommation du café dans les Etats Membres.

 

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