ACCUSÉES DE DISTRIBUER DES ARV PÉRIMÉS, LES AUTORITÉS OUVRENT UNE ENQUÊTE

Sans démentir les graves accusations portées contre ses services, le ministre de la Santé a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur les accusation de distributions de médicaments périmés aux personnes vivant avec le VIH/SIDA

Les services du Programme nationale de lutte contre le VIH/SIDA ont été formellement accusé par Fanou Moussounda, Présidente de du Réseau de personnes vivant avec le VIH/SIDA au Gabon (Regap+) de distribuer antiretroviraux (ARV) ayant atteint leurs dates de péremption aux personnes vivant avec cette maladie.

Des accusations reprises par la presse internationale qui entachent la réputation du Gabon et les efforts du gouvernement en matière de prise en charge des patients vivants avec le VIH/SIDA. Pour rappel, le Gabon alloue chaque année près de 5 milliards de FCFA pour l’achat de ces médicaments contrairement à plusieurs pays de la sous-région qui les reçoivent gratuitement.

Quels sont les risques pour les éventuelles patients qui auraient pris ces médicaments ?  Guy-Patrick Obiang qui a condamné cet cet a assuré que les coupables seront «  sévèrement punis » 

Pour une partie de l’opinion il s’agit du scandale de trop pour le Programme national de lutte contre le Sida qui fait chaque année la une des médias, pour des situations gênantes que seule une gestion approximative de cet établissement public peut autoriser

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