Au Gabon, le secteur agricole pourrait profiter du portefeuille d’investisseurs de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour se développer, conformément à la vision du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
La semaine écoulée, la visite de travail du Dr. Sidi Ould Tah, directeur général de cette institution financière au Gabon a laissé transparaître de nombreuses possibilités. Partenaire du pays dans l’organisation et le développement de son secteur agricole, le portefeuille d’investisseurs expérimentés de la BADEA dans ce domaine d’activité pourrait être bénéfique pour le Gouvernement.
En effet, le Gabon nourrit des grands projets en matière de développement de son agriculture avec pour ultime objectif, de réduire sa dépendance à l’égard des produits exportés et d’atteindre ainsi son autosuffisance alimentaire. Dans le cadre du Plan triennal d’accélération de la Transformation (PAT), le pays prévoit une transformation structurelle en profondeur de ce secteur.
Pour ce faire, des investissements sont nécessaires dans de nombreuses filières. Si l’institution semble partante pour accompagner le Gabon dans ce défis, « l’ambition selon le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, est de réaliser des investissements directs étrangers, de catalyser à travers l’implication de la BADEA et de l’étude qu’elle a financé réalisé par l’OADA de faire en sorte que nous ayons un contexte qui permette aux investisseurs qui sont déjà en portefeuille avec la BADEA de s’intéresser à notre pays. »
Pour le directeur général de la BADEA, cette ambition ne pose pas problème, puisque l’engagement de l’institution qu’il dirige a accompagné le Gouvernement dans son effort de transformation de l’économie gabonais est infaillible.
Séraphin Lame
