AKANDA : DES TRAVAUX UN SAMEDI DE FIN DU MOIS, LA « MEDIOCRE » IDÉE DE SOBEA

Prévu se dérouler selon le ministère des Travaux Publics entre 21h et 5h du matin pour éviter tout désagrément, les travaux de pose de pavés de l’ancien rond point de la sablière ont débuté à 6h, au mépris du droits de nombreux usagers à vaquer librement à leurs occupations un weekend de fin du mois. Une médiocrité qui a causé près de 17h d’embouteillages non-stop et plusieurs accidents.

Plusieurs kilomètres de bouchon, des usagers contraints de marcher, des avions en retard, des voitures remontant  les files en sens inverse, des cérémonies annulées, etc, voici le calvaire vécu par les usagers de l’unique voie menant à Akanda ce samedi 31 juillet 2021. 

Pour les populations, les coupables sont le ministère des Travaux publics qui a été incapable de faire respecter la plage horaire sur laquelle il a communiqué et bien entendu l’entreprise SOBEA qui a estimé n’avoir rien à faire avec les instructions du ministre Balondzi.

Pour les usagers il s’agit d’une « médiocrité sans nom » : «  Le ministre a annoncé que les travaux auraient lieu la nuit, mais au Gabon chacun fait comme il veut. Comme si SOBEA avait besoin de nous montrer qu’ils travaillent, voici une journée gâchée par la bêtise de certains » témoigne Anna B en colère, et obligée de marcher le long du boulevard Rawiri faute de transports en commun. 

Pour cette dernière, cette journée noire ne saurait rester impunie. Selon un autre automobiliste en colère qui a appelé les autorités à prendre des sanctions contre l’entreprise SOBEA et au niveau du ministère des Travaux publics. «  pour moi il s’agit d’un trouble à l’ordre public, et le maire d’Akanda aurait dû faire arrêter les travaux, mais il ne vaut pas mieux »

«  c’est inadmissible autant de médiocrité, celui ou celle qui a eu la brillante idée de faire ces travaux en plein jour,  un samedi, un weekend de fin du mois, doit être sanctionné. Dans quel pays avez vous vu ça !» la colère des usagers ne baissait pas jusqu’à tard dans la nuit ce 31 juillet, espérons pour autant qu’elle sera entendue par les pouvoirs publics dont certains d’ailleurs  n’ont pas été épargnés par le carnage de cette journée noire. 

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