Reconnus coupables du meurtre d’une jeune lycéenne, un pasteur nigérian et son adjoint camerounais ont été condamnés par la cour criminelle d’Oyem à la réclusion à perpétuité selon nos confrères de l’Union.
Tout deux responsables de l’église de réveil « Tabernacle Montage de la foi », les deux individus ont été jugés à Oyem par le Procureur général Eddy Minang. L’affaire avait fait grand bruit dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem quand le corps sans vie de la jeune lycéenne de 19 ans avait été découvert.
Grâce aux preuves présentes sur la scène de crime et aux investigations de la police judiciaire, le lien a pu être établi avec les deux meurtriers. On apprend que la jeune demoiselle était membre de la chorale de cette église éveillée et qu’après interpellation du chef de ladite chorale, les aveux de celui-ci ne tarderont pas à pointer du doigt les deux auteurs. Le chef de la chorale avouant lui-même avoir aidé au transport du cadavre de la jeune fille, écopera d’une sentence de vingt ans de prison pour complicité de meurtre.
De nombreux prophètes ont trop longtemps profité de la crédulité de personnes afin de les arnaquer ou profiter d’elle, le nombre de scandales autour de ces « églises » ne cessant d’accroître dangereusement. Au moment où la présence et les agissements d’églises éveillées sont de plus en plus décriés, il revient aux autorités publiques de faire le nécessaire afin que ces drames ne puissent plus arriver dans notre pays. Les acteurs politiques pourraient s’inspirer du Rwanda, où le Président Kagame avait fait fermer 6 000 églises et exigé un diplôme en théologie de la part des leaders religieux afin de mieux protéger les populations.
