Alors que les dates de la tenue des élections des conseils locaux sont connues, les états-majors de partis politiques représentés ne ménagent aucun effort pour préparer leurs représentants.
Majoritaire au terme des dernières élections locales, il ne fait aucun doute que le Parti démocratique gabonais (PDG) a une bonne avance face à ses adversaires pour ce qui est de la représentativité au niveau des conseils locaux.
Alors que les élections des présidents et vice-présidents des conseils départementaux ; des maires et maires-adjoints sont prévues les 3 et 10 février prochain, le parti au pouvoir qui s’est donné une nouvelle discipline en accord avec les deux R (Régénération et la Revitalisation) a décidé de resserrer les troupes.
Pour la réussite de cette étape importante, le secrétariat général du PDG a donné des orientations précises sur les attentes du parti. Celles-ci concernent particulièrement le choix des candidats aux postes à pourvoir. « Seuls les ‘’camarades’’ qui auront été retenus et désignés par la haute hiérarchie du parti, pourront se porter candidat du PDG, aux postes à pourvoir, dans les différents conseils locaux », indique une note adressée aux élus, précisant, par ailleurs, que ce choix sera le résultat d’un processus rigoureux de sélection, basé sur le militantisme, la fidélité, la compétence, le comportement lors des dernières élections.
Par ailleurs, le PDG n’exclut pas la possibilité de faire des alliances avec des conseillers issus des formations politiques alliées, dans le seul intérêt du parti, si cela est nécessaire.
A côté du PDG, l’opposition, même si elle est peu représentée entend bien jouer sa partition au cours de ses élections. C’est le cas du parti de l’opposition dite radicale, le Rassemblement héritage et modernité (RHM), qui appelle les conseillers élus sur la liste RHM ou RHM/UN à s’en tenir à leur statut d’opposition et à jouer pleinement leur rôle de contrepoids à la majorité et de contrôle de l’action du bureau.
« Aucun accord de cogestion avec le PDG ou avec ses partis alliés ne sera admis, ni aucun arrangement occulte tendant à une association de fait avec la majorité au pouvoir ne sera toléré », averti le président du RHM, Alexandre Barro Chambrier.