ÉLECTRIFICATION : MONTALIER AUX OUBLIETTES ?

Trois ans après l’installation d’un nouveau transformateur à Montalier dans le sixième arrondissement de Libreville, les populations attendent toujours de voir la suite et la fin des travaux.

Les habitants du quartier Montalier sont-ils oubliés par la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) ? Voilà trois ans que le Ministère de l’Energie avait engagé des travaux de construction d’un transformateur et installé les câbles électrique dans cette partie de Libreville. A ce jour, l’ouvrage n’est toujours pas fonctionnel. A qui la faute ?

Selon les responsables de la SEEG, cet ouvrage n’est pas encore sous leur responsabilité, car « la démarche de rétrocession à la SEEG des ouvrages qui ont été réalisés par l’Etat dans cette zone, à l’instar de ce poste, pour qu’elle en soit gestionnaire, n’a pas encore été effectuée », assure Edgard Ondong Minto’o, responsable communication de la SEEG interrogé par « l’Union ». Avant de poursuivre : « Il n’y a rien qui indique que ce transformateur est la propriété de la SEEG. Il devrait y avoir des codes d’identification, des estampilles, des numéros de poste qui matérialisent l’appartenance de cet ouvrage à la SEEG en tant qu’élément qui entre dans les actifs qu’elle gère. Les travaux de ce réseau n’ont pas été effectués par la SEEG, c’est la tutelle qui a conduit les travaux. C’est donc à elle de rétrocéder ces équipements à la SEEG ».

Au-delà des responsabilités de construction et d’appartenance, la société de fourniture d’eau et d’électricité fait remarquer que les premiers travaux effectués présentent quelques manquements en termes de respect des normes sécuritaires. « La SEEG, en qualité d’ingénieur-conseil de l’Etat dans ce domaine, entamera une démarche de mise à nouveau niveau de ce réseau. Car, pour des raisons de sécurité et de qualité de service, la SEEG a le devoir de regarder, avant de pouvoir raccorder ces installations au réseau électrique. Il en va de la sécurité et de la stabilité de ces installations », précise Edgard Ondong Mito’o.

Maxime OWONO

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