Gabon: « Il faut tuer Brice Laccruche Alihanga» Ben Moubamba entre Violences Verbales « actes antipolitiques »

Que se passe t-il dans la tête de l’ancien vice-premier ministre chargé de l’habitat ?Bruno Ben Moubamba on le sait est un homme politique atypique, se refusant à être assimilé à ceux qu’il nomme « les sorciers politiques » il est rendu célèbre par ses vraies fausses grèves de la faim devant les grilles de l’assemblée nationale.

En 2016, il dénonce les machinations de Jean Ping, le candidat consensuel de l’ancienne l’opposition radicale et maintient sa candidature à la présidentielle. Il en sort perdant, mais incarne une opposition républicaine ce qui lui vaudra avec son « alliance objective » d’être appelé  au gouvernement au rang de Vice-Premier ministre en charge de l’habitat, un secteur centrale de la politique sociale du président gabonais qui a du mal à décoller à cause de nombreuse pesanteurs comme l’avait si bien dit reconnue le président bongo dans une interview  d’aout 2016 au magazine Jeune Afrique.

À ce poste Bruno Ben Moubamba ne se démarquera pas de ses prédécesseurs, aux déclarations succèdent les déclarations sans qu’un seul projet de construction ne prenne forme ou n’aboutisse, et ce malgré les nombreuses ratifications d’accord en la matière. En septembre 2017, il est débarqué du gouvernement. Il va multiplier les sortis pamphlétaires envers l’exécutif.
Les ennuis de santé du président bongo, lui donnent alors l’occasion de se lancer dans une course au propos le plus indigne. Comme animé par un esprit ésotérique, celui qui était encore il y a un an le numéro deux de l’équipe gouvernementale va s’en prendre tour à tour de manière inappropriée à Sylvia Bongo, l’épouse du président de la République, à Marie Madeleine Mborantsouo, la présidente de la Cour Constitutionnelle.

Le Directeur de Cabinet, Brice laccruche Alihanga semble être sa cible favorite. Une charge quotidienne et sans précédent est régulièrement publiée sur sa page Facebook.Tant qu’une certaine opinion publique en est à se demander s’il ne s’agit pas d’un genre de démence. 
Si la défense des opinions divergentes fait vivre la démocratie, l’injure, l’opprobre et la diffamation fragilisent le vivre ensemble, quand ils ne conduisent pas ses protagonistes devant les tribunaux aux fins de réparations. 

Les populations sont en droit d’attendre des offres politiques diverses afin de les apprécier, quel est l’objectif de celui qui est redevenu président de Parti, et dont la nouvelle activité est de s’inscrire en faux du droit commun ?
La moralité des hommes politiques est ici questionnée, devant ce qui semble être une difficile acceptation d’avoir été débarqué du gouvernement.
Plusieurs mouvements politiques dont le Mouvement, on s’engage, qu’on ne saurait soupçonner de parti-pris ont tenu à s’indigner face à cette cabale envers Brice Laccruche Alihanga,, cabale qui aurait sans doute mérité de demeurer dans l’anonymat des réseaux sociaux, cependant pour l’histoire et le droit à l’information, il semble utile d’attirer l’attention de l’opinion publique sur la nécessité de sauver le soldat MOUBAMBA

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