Suite au contrôle de son véhicule par un barrage de police dans la province du Woleu-Ntem avec à son bord des immigrés clandestins, le sous-préfet Edmond Bousia Ndong Obiang avait été placé en garde à vue. Au terme de son audition au parquet d’Oyem, lui et les autres suspects ont été placés en mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem.
Celui qui assurait depuis plusieurs années l’intérim du préfet du département du Woleu est accusé de « complicité d’immigration clandestine » après une information donnée par une source de la police judiciaire sur la présence d’immigrés clandestins dans le véhicule administratif.
On apprend des sources de l’enquête que les clandestins souhaitant rallier la ville d’Oyem aurait payé 150.000 F CFA chacun pour pouvoir passer les contrôles de police sans être inquiété. L’intervention du procureur de la République ne changera rien à la version donnée par les suspects qui pointent tous du doigt le sous-préfet. En attendant leur jugement, les suspects resteront donc incarcérés à la prison centrale d’Oyem.
A la vue de la fonction occupée par l’incriminé, cette affaire fait déjà grand bruit et relance le débat sur l’urgence de condamner avec la plus grande fermeté ce genre d’actions afin d’impulser une moralisation profonde des personnes publiques.
