POLITIQUE : BIEN QUE POLITIQUEMENT INEXISTANT, NZOUBA NDAMA LANCE DES PIQUES AU PDG QUI SE LAISSE FAIRE

On le savait, le fait de rejoindre les rangs de l’opposition faisait renaître blanc comme neige les plus grands tauliers du parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, leur offrant même la légitimité de critiquer comme des nouveaux arrivés au Gabon, une gestion politique dont ils sont fortement comptables sinon instigateurs. Cependant le silence des membres du gouvernement, des parlementaires de la majorité devant les attaques incessantes des acteurs d’une opposition défaite et inexistante interroge, de quoi ont-ils peur ?

Certains diront que faute d’actualité au sein d’une opposition qui a explosée en plein vol en particulier à cause de Jean Ping qu’il a vite fait d’abandonner, l’ancien Président de l’Assemblée nationale amuse la galerie avec des piques sur la gestion du PDG. Selon l’ancien Membre du bureau politique qui a omis de fournir ses fiches de cotisations de 40 ans de militantisme à un très haut niveau avec ce que ça impliquait à cette époque de pouvoir et de privilèges, « les responsables du PDG puisent dans les caisses de l’Etat pour financer leur activité » Comme, il est de coutume, et sachant ne rien risquer, l’accusation est lancée sans aucune preuve pouvant l’étayer et reprise par des médias proches. Mission accomplie.

Cette charge contre ses anciens camarades du parti au pouvoir serait l’expression d’une grande frustration de la part du Président Nzouba. Ce dernier justifie la débâcle de l’opposition de la scène politique gabonaise par le manque de moyens financiers, réduisant de facto les populations gabonaises à des individus dont la conscience politique est monnayable au plus offrant.

S’il peut être risible de lire le tout-puissant Nzouba Ndama se plaindre de ne pas avoir assez de moyens financiers pour mener ses activités politiques, le silence du côté du parti au pouvoir interroge certains de ses militants.

« Qu’il s’agisse du Président, du Premier ministre ou du parti, des gens qui n’arrivent même pas à convaincre leurs épouses et leurs enfants de voter pour eux nous attaquent, via des médias à leur solde, et nos dirigeants sont tétanisés. » s’est emporté un responsable fédéral contacté par téléphone. Ce dernier convaincu que certains acteurs n’existent que par la couverture médiatique de leurs discours, ils doivent être contredits : « Prenez l’exemple de Ntoutoume AYI, frustré de s’être fait voler la place de ministre que lui avait promis Alihanga, membre d’un parti politique, l’union nationale qui n’existe plus, il passe sa vie à tenir des discours pédants sans aucune contradiction alors que politiquement, il ne vaut rien »

En politique les attaques verbales, l’usage des contre-vérités font partie d’un jeu visant à mettre l’opinion publique dans sa poche. Les ministres et parlementaires du PDG, ont-ils autant peur que ça de défendre leur politique

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