POLITIQUE : VINCENT DE PAUL MASSASA INVITÉ À S’EXPLIQUER SUR L’EXPLOITATION « DISCRÈTE » DE COMILOG À LASTOURVILLE

Interpellé par l’honorable Barnabé Indoumou Mamboungou, député du 3e siège de la Lolo Bouenguidi sur l’exploitation « discrète » d’une « mine » de Dolomie à Lastourville, Vincent de Paul Massassa, Ministre en charge des Mines était invité ce mardi 25 mai à s’expliquer devant l’Assemblée nationale.

Le ministre a au préalable dressé le cadre légal relatif à l’exploitation minière et des carrières en République Gabonaise. De cet exposé, il ressort que le site d’exploitation de DOLOMIE à Lastourville n’est pas une mine, mais une carrière. Par ailleurs cette carrière exploitée temporairement par la compagnie minière de l’Ohounée qui utilise la dolomie comme intrant dans la fabrication du silico-manganèse pour le Complexe Métallurgique de Moanda n’a rien de discret. Au contraire, elle est subordonnée à toutes les autorisations légales en république Gabonaise.

Dans un exposé long de plusieurs minutes, le ministre Massassa a tenu à rassurer les honorables députés sur le fait que « l’exploitation minière des carrières et des mines dans notre pays se réalise conformément aux dispositions y relatives en vigueur. Il s’agit ici dans un premier temps des textes de lois élaborés par les techniciens et qui bien souvent sont ratifiés par les instances habilitées. »

Pour ce dernier, «il apparaît clairement que l’exploitation du gisement de dolomie de Lastourville est connue aussi des autorités centrales, locales et des populations environnantes du site d’exploitation »

Par ailleurs, l’honorable Barnadé Indoumou a souhaité savoir dans un troisième temps quel était l’apport de l’exploitation de cette carrière de Dolomie dans le budget de l’Etat. Même si la réponse semblait avoir été donnée en amont, Vincent de Paul Massassa s’est à nouveau plié à l’exercice en expliquant que : « La part contributive de la dolomie au budget général de l’Etat est définie par les articles 57 et 58 et 195 de la loi 037/2018 portant régularisation du secteur minier en République Gabonaise. Au total, les recettes tirées de l’exploitation de la dolomie contribuent au budget général de l’Etat à hauteur de 20% des montants payés par la COMILOG au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction, d’une part, et de 75% des montants réglés au titre de l’acquittement de la redevance superficiaire par le titulaire de l’autorisation, d’autre part. »

Pour rappel : la dolomie est une roche sédimentaire carbonatée composée d’au moins 50 % de dolomite, un carbonate double de calcium et de magnésium, de composition chimique CaMg(CO₃)₂, qui cristallise en prismes losangiques.

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