À quelques jours des célébrations de la journée du drapeau et du 61e anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance, force est de constater que les personnes commises au pavoisement des villes, civiles comme militaires, manipulent ce symbole de notre nation sans en respecter le moindre protocole
Au Gabon, il n’est pas rare, lors du pavoisement de la ville de rencontrer des prestataires assis sur un tas de drapeaux, parfois, il s’agit de militaires, donc de personnes payés payer pour défendre l’honneur de ce drapeau.
La vision de deux drapeaux jonchant le sol avant d’être installé a attiré le regard de notre rédaction sur les usages et protocoles universels autour du drapeau. En dehors de sa définition simple « vert de la forêt, jaune de l’équateur et bleu de l’océan » il semble ne pas exister un protocole quant au maniement du drapeau gabonais comme c’est le cas dans certains pays.
Pourtant, il existe des protocoles universels et des règles morales qui entourent le drapeau d’un pays. Par exemple, il est universellement condamné, par la morale et la fierté d’appartenance ou de représentation à une nation ou une organisation, de laisser flotter un pavillon dégradé, décoloré, sale ou qui s’est enroulé autour de son mât. Par ailleurs, par respect pour ce qu’il représente, le drapeau ne doit jamais toucher le sol.
Au USA par exemple : lorsqu’un drapeau passe par un défilé ou une procession, il faut faire face au drapeau et poser sa main droite sur le cœur, ou faire un salut militaire au drapeau si l’on est en uniforme. Le drapeau ne doit pas être utilisé pour draper, envelopper ou couvrir des objets, des cadeaux, des véhicules, des bateaux ou pour transporter quelque chose. Seuls les cercueils peuvent être drapés de la bannière. Le drapeau ne peut pas non plus être utilisé comme linge de maison, vêtements, à des fins publicitaires, pour décorer une structure, mais il peut être déployé derrière un haut-parleur.
Du ministère chargé de l’éducation populaire à celui de La Défense, les principaux responsables sont invités à éditer des éduquer le plus grand nombre sur l’obligation des marques de respect envers notre emblème national.
