SOCIÉTÉ : POUR LUTTER CONTRE LA COVID-19 LE MAIRE DE LBV INTERDIT LA VENTE DU « MOUTOUKI »

Le communiqué de la mairie de Libreville lu sur le plateau du jt de la télévision nationale stipule que la vente de la friperie est interdite jusqu’à nouvel ordre.

« Au vu du contexte sanitaire marqué par la progression de la pandémie de la covid-19 et conformément aux récentes mesures par le gouvernement de la république , le maire de la commune de Libreville porte à la connaissance des opérateurs économiques que la vente de la friperie dans les marchés, les artères et carrefours de la commune est interdite jusqu’à. Nouvel ordre »  C’est la substance du communiqué signé de Eugène Nguema, le maire de la capitale Gabonaise.

« Avec la relance des activités de tous les commerces, la vente du  »Moutouki » et du prêt-à-porter a également repris de plus belle, exposant ainsi les clients à un réel danger. Dans la mesure où ceux-ci passent leur temps dans l’essayage sans fin des vêtements, avant de se décider à les acheter ou pas. Et dans le cas où l’essayage n’est pas concluant, l’habit est très vite remis dans le lot à vendre. Puis, c’est au tour d’un autre de recommencer la même opération. Et ainsi de suite, cet exercice sera répété plusieurs fois dans la journée, jusqu’à ce que l’article trouve finalement preneur. Une victime, malheureusement tombée sur le mauvais produit, simplement en voulant se faire plaisir. Surtout qu’il a été prouvé que le redoutable virus s’accroche aussi aux tissus, donc aux vêtements. » écrivaient nos collègues de l’Union le 16 mai 2020 à l’attention des autorités gabonaises. Un appel entendu par le maire de Libreville…9 mois plus tard.

La décision très peu motivée du maire de Libreville enverra au chômage technique plusieurs centaines de jeunes gabonais qui s’étaient spécialisés dans cette activité économique. Un dilemme de plus pour les autorités gabonaises.

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