Le ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone, a effectué le mercredi 21 octobre 2020, une séance de travail avec les acteurs culturels, les artistes et le syndicat national de la culture et des arts. Les travaux ont porté sur l’examen des textes juridiques du statut de l’artiste.
Les artistes gabonais se considèrent comme des laissés-pour-compte de l’Etat. Le rappeur Franck Baponga avait dénoncé le mépris des pouvoirs publics sur la question du statut de l’artiste depuis les Indépendances. L’artiste a également annoncé ne plus prendre part aux événements organisés par l’Etat.
Un énième coup de gueule qui semble avoir eu un écho favorable, au cours de cette rencontre avec les acteurs culturels. « Certains textes qui avaient été déjà introduits au parlement depuis plusieurs années, sans avoir eu une issue favorable, ont été revisités à nouveaux », a précisé Christian Mermance N’Nang Nsome, président du Syndicat National de la Culture et des Arts, au terme de leur face à face avec le patron de la culture au Gabon. « Il s’agit simplement de regarder les désaccords entre les deux chambres et puis de jouer à l’arbitre pour leur permettre en commission mixte de tomber d’accord », a déclaré pour sa part Marcel Djabioh, acteur culturel. Il faut noter qu’une commission a été mise en place.
Il faut espérer que les choses évoluent cette fois, afin que les artistes et acteurs culturels vivent de leurs arts, mais surtout pour assurer un encadrement par des textes juridiques solides.
Maxime OWONO
