Au cours de la session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature tenu ce 22 novembre 2019, sous sa présidence le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a demandé aux magistrats d’intensifier la lutte contre la corruption. « Le bras de la justice ne doit pas trembler face à la corruption », a affirmé le président de la République sur son compte Facebook.
« En ma qualité de président de la République, j’ai présidé ce vendredi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le bras de la justice ne doit pas trembler face à la corruption et l’enrichissement illicite qui n’ont pas leur place au Gabon. Les responsables publics doivent être exemplaires », a souligné Ali Bongo Ondimba, sur sa page Facebook, à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature.
Dans le communiqué final du Conseil supérieur de la magistrature, François Mangari, secrétaire général du CSM, a affirmé qu’Ali Bongo Ondimba, président de la République et par ailleurs président du Conseil de la magistrature, a « rappelé la nécessité d’intensifier la lutte contre la corruption. A cet effet, il a fermement engagé le gouvernement et invité les magistrats à inscrire résolument leurs actions dans ce sens ».
Premier vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, Edgard Anicet Mboubou Miyakou, ministre de la Justice, a emboîté le pas du Chef de l’Etat dans ses propos réclamant un nouveau tour de vis dans la lutte contre la corruption. Edgard Anicet Mboubou Miyakou a relevé « qu’il était indispensable de poursuivre les actions tendant à la moralisation du corps judiciaire, par la mise en œuvre des mécanismes disciplinaires ».
Pamphil EBO