« Nous avons admis le Gabon et le Togo comme nouveaux membres, et nous leur souhaitons tous la bienvenue dans la famille du Commonwealth », a déclaré le président rwandais Paul Kagamé lors de la conférence de presse de clôture du 26ème sommet des chefs d’État du Commonwealth qui se tenait à Kigali au Rwanda.
Alors que le groupe de presse francophone France média monde avait lancé une charge sur les deux pays il y a quelques jours, le Gabon et le Togo ont été officiellement été admis comme membre du Commonwealth.
Pour le Gabon il s’agit de la consécration du travail diplomatique du Président Ali Bongo qui a engagé le pays vers la diversification de ses partenaires à coup de réformes et de gages de bonnes gouvernances depuis plusieurs années.
Une décision historique a déclaré Ali Bongo Ondimba : qui a déclaré: « Le Gabon est officiellement devenu ce 25 juin 2022 membre du Commonwealth. 62 ans après l’Indépendance, notre pays s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son Histoire. De nombreuses opportunités s’offrent à nous sur le plan économique, diplomatique & culturel. »
« Notre décision d’appartenir à la communauté des nations du Commonwealth est motivée par le désir de diversifier nos partenaires internationaux, de renforcer nos échanges et la coopération entre pays membres. » a déclaré le ministre Gabonais des Affaires étrangères devant les 54 représentants des chefs d’État et Gouvernements de la communauté.
S’exprimant au nom du peuple Gabonais, ce dernier s’est dit convaincu que « notre appartenance au Commonwealth permettra de manière collective à améliorer le bien-être de nos peuples. »
Dans l’opinion publique cette entrée du Gabon est accueillie avec un certain enthousiasme pour les perspectives qu’elles ouvrent en matière de pluralités en tous genres. « il était temps que nous ayons d’autres interlocuteurs, et que nous sortions des échanges paternalistes que certains veulent nous imposer malgré 62 ans d’indépendance »
