Arrestations: corruption et blanchiment de grande envergure

A l’occasion d’un communiqué de presse, le Procureur de la République Olivier Nzaou a dévoilé les raisons des dernières interpellations qui ont secoué le pays. Au menu: corruption et blanchiment de grande envergure.

Les interpellations de Renaud Allogho Akue, Ismael Ondias ou encore Hermann Nzoundou Bignoumba ont défrayé la chronique la semaine dernière. A travers un communiqué, le Procureur de la République a non seulement dévoilé les faits reprochés à ces personnes mais aussi les dispositions légales sur lesquelles reposent leur arrestation.

Ce large coup de filet mené par les autorités judiciaires du pays sur une dizaine d’agents publics et travailleurs privés, vient d’obtenir une explication claire en la personne d’Olivier Nzaou. Ainsi soupçonnés de corruption et blanchiment d’argent de grande envergure, les responsables ont été mis en garde à vue pour des faits « flagrants ».

Qu’ils aient eu la charge d’administrations publiques, parapubliques ou encore d’établissements bancaires, les interpellés l’ont été sur la base d’informations « précises et graves » selon le Procureur de la République.

Cette vague d’arrestations arrive au moment où le président Ali Bongo Ondimba avait insisté dans ces dernières prises de parole sur la fin de l’impunité et l’importance de la lutte contre la corruption. Pas plus tard que le 15 novembre, il déclarait sur son compte Twitter qu’en matière de criminalité, la seule réponse était la tolérance zéro, quelque soit les fautifs.

Le Procureur a tenu aussi « à assurer à l’opinion nationale et internationale que force restera à la loi ».

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