La santé est un droit pour tous les hommes. La communauté internationale célèbre à ce titre, la journée internationale de la couverture sanitaire universelle ce 12 décembre 2019. Plusieurs actions ont été entreprises par le gouvernement à travers la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) afin d’améliorer la prise en charge sanitaire des populations. Où en sommes-nous aujourd’hui avec les actions de cet organisme ?
En mettant en place en 2007, le régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale, l’objectif du président Ali Bongo Ondimba, était d’alléger pour les populations, les dépenses liées à la santé.
« Les assurances de la CNAMGS ne sont pas acceptées », peut-on lire dans certains hôpitaux et pharmacies à certaines périodes. Quelques semaines ou mois plus tard, ces mêmes instituts acceptent sans difficulté ces mêmes assurances. La lenteur dans le remboursement de la partie subventionnée par l’Etat est remise en cause dans ces interruptions. Ce désagrément n’est pas sans incidence sur la vie des populations, la santé constituant une bonne partie des dépenses des foyers gabonais.
Bien que le système présente parfois des dysfonctionnements, le Gabon reste l’un des pays où le taux de couverture sanitaire est le plus élevé en Afrique.
« La couverture sanitaire ne devrait jamais dépendre de la fortune d’une personne ni du lieu où elle vit », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la célébration de l’édition 2019 de cette journée. Cette déclaration devrait inciter les autorités gabonaises à renforcer davantage l’accompagnement des populations sur le plan sanitaire.
Solange TAMO
