La Plan d’accélération de la transformation (PAT) passe aussi par réduction de la dépendance alimentaire du pays de l’extérieur. Ainsi donc, le Gabon s’est fixé pour objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en développant les secteurs de l’agriculture et de la pêche au plan national. Plusieurs projets voient à cet effet le jour.
En dépit de son énorme potentiel environnemental, le Gabon est tributaire de l’extérieur pour satisfaire ses besoins alimentaires . Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la production nationale ne couvre qu’à peine 40%. Ces données pourraient cependant bientôt changer. La vision du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba est de développer des stratégies afin d’accroître la production locale.
Le pays a mis en place cinq zones agricoles à forte productivité (ZAP) attirant déjà des investisseurs, qui devraient jouer un rôle important dans l’atteinte de cet objectif.
En ce qui concerne l’industrie de la pêche, l’objectif est de dynamiser et relancer l’industrie thonière au Gabon. Certains investisseurs présentent également un intérêt pour ce secteur, notamment une délégation d’hommes d’affaires turcs qui a récemment émis le vœux en décembre dernier, de créer dans le pays, une entreprise dénommée « Bon Gabon » spécialisée dans les produits halieutiques.
En outre, ces projets auront également un impact sur la réduction du taux de chômage, d’autant plus que le gouvernement prône la prise en compte de la main d’œuvre locale. Dans ce cadre, plusieurs programmes de formation destinés aux jeunes sont mis en place. Le gouvernement a en l’occurrence annoncé la formation et l’accompagnement de 2600 jeunes sur 5 ans, dans les secteurs de l’agriculture, la pêche artisanale et maritime. Tout est donc mis en place pour atteindre le pari de l’autosuffisance alimentaire.
Alice ZANG