La question mérite d’être posée avec acuité au regard des dernières péripéties vécues par la sélection nationale de football masculine. En regroupement en France avant d’affronter la République Démocratique du Congo (RDC), les panthères du Gabon n’ont toujours pas rallié Kinshasa, alors que selon les informations de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) l’équipe nationale a pris l’avion depuis jeudi soir.
Bloquée depuis jeudi soir à Barcelone suite à une « défaillance technique » de l’avion après avoir décollé de Paris, la sélection gabonaise pourrait déclarer forfait face au Congo. Et ce, d’autant plus que la demande de report du match introduite il y a quelques heures par la Fédération gabonaise de Football semble avoir été refusée par la Confédération Africaine de football (CAF).
Partant de ce qui précède, il convient de s’interroger sur l’obstination des dirigeants à toujours préparer des matchs qui se jouent pourtant dans la sous-région, en Occident. Des fauves sans tanière voilà la triste image à laquelle renvoie cette énième frasque.
Comme pour chaque regroupement, les dirigeants ont fait le choix d’engager des montants faramineux pour une préparation dans l’hexagone alors que le pays a organisé deux CAN et a, à ce titre des infrastructures aux normes pouvant permettre une préparation optimale. De plus ce un match qui joue dans un pays voisin, dont les conditions climatiques sont similaires aux nôtres. La préparation sur notre sol aurait, on peut le dire sans risque de se tromper, éviter cet incident, ou aveu d’incompétence et de sabotage des efforts du gouvernement.
Vivement que les responsabilités soient dégagées et que les plus hautes autorités agissent en conséquence.
