CEEAC : QUID DES ORGANES CENSÉES MAINTENIR LA PAIX DANS LA SOUS RÉGION

Les conflits et l’insécurité sont multiformes et les États de l’Afrique centrale lesquels disposent de très peu des capacités d’anticipation et d’adaptation, d’où la pertinence d’une stratégie de coopération régionale pour tenter d’enrayer le phénomène.

L’Afrique centrale est en proie à plusieurs formes de violences. Le défi sécuritaire dans cette partie de la sous-région concerne 3 pôles géographiques. Parmi lesquels la région des Grands Lacs avec pour épicentre la République démocratique du Congo, le bassin du Lac Tchad impliquant la partie septentrionale du Cameroun, le Tchad et la République Centre Africaine (RCA), ainsi que le golfe de Guinée où la piraterie, les trafics maritimes illicites et les attaques en mer touchent le Cameroun, le Gabon, la Guinée-Équatoriale, Sao Tomé et Principe.

Aussi l’Afrique centrale n’est pas été épargnée par des attaques terroristes. Depuis 2015, le conflit entre Boko Haram et l’armée tchadienne déstabilisent la région du lac Tchad, à l’ouest du pays. Face à tous ces maux, force est de constater l’échec des organes sensées maintenir la paix dans la sous-région. Des organes tels que le conseil de paix et de sécurité (COPAX), un instrument de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale.

Le sommet des chefs d’Etats et des gouvernements de la CEEAC de ce 18 décembre à Libreville, vise à la réforme des institutions de cette communauté. Sur le plan sécuritaire, il s’agira de mettre en place une stratégie et des dispositifs de coopération judiciaire permettant l’harmonisation, la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les trafics illicites transnationaux sous toutes leurs formes dans les espaces maritimes, aériens et terrestres de la communauté.

Freddy MOUSSOUNDA