La scène s’est déroulée le mercredi dernier, au stade Pierre Claver Divoungui de Port-Gentil, un pénalty accordé à l’équipe de Moanda FC dans les dernières minutes de jeu serait à l’origine de cette agréssion . Les joueurs du Centre Sportif de Libreville (CSL), club de l’international Ibrahim Ndong, ont jugé cette décision d’arbitraire, et ont pris à partie le quatuor arbitral. L’Association nationale des arbitres de football du Gabon (ANAFG), s’est prononcée le lendemain sur ces faits désolants.
C’était un match crucial comme on a coutume de dire. Les deux équipes, évoluant dans la poule B (avec la formation de Nyanga FC que les deux équipes précitées ont battu), se battaient pour une place finale, synonyme de montée en deuxième division. Moanda FC partait cependant avec un avantage, son goal-average était de (+2), alors que celui du CSL était de (+1). Il suffisait donc aux Moandais d’un match nul, pour se hisser en finale.
La rencontre fut bien évidement très tendue. Les joueurs du CSL vont maîtriser la rencontre durant les premières minutes de jeu. A la 60ème minute de jeu, Abdul Sacko ouvre le score pour le CSL (1-0). La qualification était proche. Malheureusement, à la 88ème minute de jeu, un pénalty est accordé au CSL, équipe d’Ibrahim Ndong. Phil Eya du CSL a remis les pendules à l’heure en tirant parfaitement le penalty sans trembler (1-1).
Voyant leur montée en deuxième division s’échapper sous leurs yeux, les joueurs du CSL, piqués au vif, vont s’attaquer aux arbitres, devant les supporteurs venus suivre la rencontre. « Les arbitres font partie de la famille du football et on doit accepter leurs décisions », a tenu à préciser le président de l’ANAFG, Christian Mouity. « CSL dans le même match pouvait pourtant avoir une autre action de but », a-t-il poursuivi.
Notons que les dirigeants du club CSL n’ont pas été exemplaires aussi de leur part, car, ils ont effectué un grabuge.
Les quatre arbitres ont quitté le stade sous escorte policière. L’ANAFG, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), la Ligue de l’Ogooué-Maritime et la préfecture de police, ont condamné le geste. Des sanctions tomberont sûrement dans les prochains jours.
Maxime Owono