Alors que les effets des changements climatiques affectent de nombreuses villes africaines, la Banque africaine de développement (BAD) qui a initié le Fonds pour les changements climatiques en Afrique et l’organisation Cités et Gouvernement locaux unis d’Afrique (CGLU.A) dont Christine Mba Ndutume Mihindou est la présidente veulent rendre les territoires africains plus résilients.
Les collectivités territoriales vont jouer leur partition dans la lutte contre les changements climatiques. Si l’idée a été largement soutenue durant la COP26, les villes africaines veulent suivre le pas en devenant des acteurs clés de l’adaptation aux changements climatiques.
C’est l’idée soutenue lors de leur rencontre, par le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina et la maire de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou, par ailleurs présidente de Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU.A).
L’alignement à cette politique pourrait donc suggérer pour le cas de l’Afrique, une mutation des villes du continent vers des villes de plus en plus résilientes, afin de lutter contre de nombreux maux qui minent ces territoires et leurs populations. Un tel engagement nécessitera cependant des moyens notamment financiers.
L’implication de la BAD au projet du CGLU.A devrait permettre de soutenir cette nouvelle démarche axée sur des politiques plus vertes. En effet, créatrice d’un Fonds pour les changements climatiques, l’institution financière veut, à sa manière, prendre la pleine mesure des enjeux des changements climatiques.
Pour le CGLU.A, il est question de s’adapter aux exigences des grands enjeux mondiaux conformément à la vision de sa création qui a pour axe, la promotion d’un développement s’appuyant sur le volet durable.
Michaël Moukouangui Moukala