Concertation politique: 10 jours pour s’accorder sur de « nouvelles lois électorales »

Après les accords de Paris, ceux d’Arambo et d’Angondje, le Gabon s’apprête à vivre une nouvelle ère de sa jeune démocratie. La concertation politique ouverte ce 13 février avec le discours du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, va permettre de poser les jalons de la tenue d’élections politiques apaisées, avec la proposition de nouvelle lois électorales.

« Je vous invites à focaliser vos échanges sur les questions exclusivement électorales. Pour cela vous aurez un délai de 10 jours afin de permettre au gouvernement et au parlement de traduire en loi dans les délais impartis les recommandations issues de vos travaux.» a indiqué le chef de l’Etat.

Loin d’être un dialogue politique improductif au cours duquel les différentes forces en présences mettront en avant leurs égos, cette concertation « sera une occasion unique de faire respirer notre démocratie. De la revitaliser. En faisant preuve de sincérité. En étant constructifs. En faisant valoir ses convictions et ses propositions. Sans invective, ni outrance. » formule le Ali Bongo Ondimba.

Dès ce 14 février, les représentants des 95 formations politiques majorité / opposition vont travailler ensemble pour l’intérêt supérieur de la nation. Lors de son allocution circonstancielle Ali Bongo Ondimba l’a d’ailleurs réitéré. « Je sais que les questions politiques suscitent des passions. Je vous exhorte cependant au dépassement de soi en privilégiant l’intérêt général et le respect mutuel. »

Notons qu’en matière de lois électorales, le Gabon s’est en 2017, au sortir du dialogue d’Angondje doté d’un nouvel arsenal juriste en la matière. Un arsenal qui 1 an plus tard a permis la tenue d’une double élection (législative et collectivités locales) dans un climat apaisé.

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