Concertation politique : et Jean Ping dans tout ça ?

Si la CNR dont il est le chef n’a pas répondu à l’invitation des autorités, le Parti Gabonais du Progrès (PGP), dont il est militant de base, est bien enregistré dans la liste des 101 partis politiques prenant part à la concertation politique.

Depuis qu’il a été lâché par ses proches, dont Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016, semble être snobé de toutes parts au sein de l’opposition. Il n’a pas été associé aux initiatives majeures de l’opposition de ces dernières semaines.

Un autre de ses proches déclare discrètement qu’une participation à une telle concertation tuerait le mythe du « président élu » que lui et une petite poignée de fidèles tentent difficilement de faire vivre depuis que tous les médias proches de l’opposition, dont il était le chouchou, l’ont blacklisté.

Pour ce dernier, en perpétuant cette posture, l’ancien candidat s’est privé d’une position honorifique qui aurait fait de lui une figure tutélaire au sein de l’opposition, à l’image de Jean-Luc Mélenchon au sein de la France Insoumise.

« En 2023, sa voix aurait compté pour adouber le candidat de l’opposition. Au lieu de ça, il est réduit à recevoir des enfants en audience, alors que l’opposition n’arrive pas à se mettre d’accord et se déchire. »

Jean Ping a-t-il manqué l’occasion de sortir la tête haute ou n’a-t-il pas joué toutes ses cartes ? Les derniers fidèles parlent même d’une possible candidature en 2023. « Il aurait dû aller au palais et amorcer sa sortie avec classe. Au lieu de ça, il vit encore sur Facebook et a peur de se faire insulter », pense savoir un jeune non loin de sa résidence.

Et Jean Ping dans tout ça ? Simple membre du parti.

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