Voulue par l’opposition gabonaise, et décidée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, la concertation politique est arrivée à terme ce 23 février 2023. Comme à l’ouverture, le président de la République Ali Bongo Ondimba a prononcé le discours de clôture, en réitérant son engagement à retranscrire dans notre droit les recommandations formulées par les différentes parties.
Pendant 10 jours, l’opposition et la majorité ont travaillé sur les questions des mandats politiques, les questions électorales ainsi que celles liées au statut de l’opposition. Sur une base consensuelle ils sont arrivés à s’accorder sur 15 points essentiels, parmi lesquelles l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques; la désignation des membres des Bureaux des Conseils locaux à la proportionnelle, en cohérence avec l’élection des Conseillers locaux; le passage de 18 ans à 30 ans : âge d’éligibilité pour le Président de la République; le passage de 40 ans à 35 ans l’âge d’éligibilité pour les Sénateurs etc.
15 recommandations qui vont être présentées au législateur pour l’organisation d’élections aux lendemains apaisés. Lors de son discours circonstanciel le Co-président de l’opposition, Seraphin Akure-Davin a invité chef de l’Etat à faire « mentir l’oracle. Cette oracle qui annonce l’échec et l’inutilité des travaux ».
Avec beaucoup d’élégance, le président du groupe parlementaire de Les Démocrates, a invité le numéro un gabonais à s’investir pour la concrétisation des recommandations.
Fidèle à l’esprit de son discours d’ouverture , Ali Bongo Ondimba a réaffirmé son plein engagement. « Comme je m’y étais engagé, les propositions que vous avez formulées, seront, dans le strict respect des règles, retranscrites dans notre droit positif, sous forme de lois ou autres. » a-t-il affirmé.
Un engagement auquel il tient fermement « Pour m’assurer, vous assurer, de l’effectivité de cette retranscription, un comité de suivi sera mis en place. Sa vocation est double : veiller à ce que toutes, je dis bien toutes les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée. » a-t-il assuré.
