Selon la situation épidémiologique du lundi 15 février, le Gabon vient de dépasser la barre des 1000 cas actifs. Le variant britannique serait soupçonné d’être à l’origine de cette flambée, rapporte l’Union.
Globalement, 485 070 tests ont été réalisés depuis le début de la pandémie. Parmi ces tests, on compte 12 865 cas testés positifs, 1 040 cas actifs, 75 décès et 11 750 cas guéris. Pour ce qui est de la situation épidémiologique journalière, sur 4 890 tests réalisés, 288 nouveaux cas ont été enregistrés, 79 hospitalisations, 2 décès, 18 réanimations et 216 guérisons. En trois jours, le nombre de cas actifs a augmenté de 70 en passant de 970 cas actifs à 1 040 actifs.
Cette croissance considérable de la propagation du virus s’expliquerait par la présence du variant britannique déclaré sur le territoire le lundi 15 février. En effet ce dernier à un taux de contamination environ 7 fois plus élevé que la cellule souche du virus. Selon, les calculs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), le variant britannique serait 50 à 74% plus contagieux. De plus, selon les chercheurs, les premières études sur le variant britannique font état d’une plus grande contamination des jeunes de moins de 20 ans rapporte l’Express. Au Gabon, de plus en plus de jeunes sont déclarés positifs depuis la deuxième vague.
Shekina Bibaye
