Ces masques commandés par le gouvernement, seront fabriqués par les opérateurs économiques locaux et répondent à la norme NGA 2000 élaborée par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Une norme qui fixe les exigences minimales requises en matière de confection des masques réutilisables.
En vue de répondre à la forte demande de masques, le gouvernement gabonais a fait le choix de promouvoir l’industrie locale. Les acteurs intéressés (opérateurs économiques, structures étatiques, ONG, collectivités locales, associations), doivent présenter une offre technique à l’Aganor indiquant leurs capacités de production ainsi que l’offre financière associée. Cette commande permettra au gouvernement de promouvoir l’entreprenariat local.
Le 1er mai dernier, la ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, avait indiqué que la mesure gouvernementale du port obligatoire du masque dans les lieux publics constitue une opportunité d’investissement. Face à la demande élevée des populations en masques grand public, il est souhaitable, avait-elle ajouté, que les entrepreneurs s’engagent dans cette filière de fabrication.
Pamphil EBO