«Gabon 9 provinces» acte 2 : A la dimension de la diversité des Cultures du pays

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-«Gabon 9 provinces» acte 2 a prit fin mercredi. L’édition 2018, plus qu’un «simple rendez-vous» des cultures s’est quasiment présenté comme «un concours de provinces d’à qui réunira le plus grand nombre de personnes». Au grand-dames des organisateurs qui voient là, une «totale réussite». Le grand show du «Grand Nord» a consacré une tombée de rideau en apothéose.

Il était difficile de se frayer un chemin sur le site accueillant le festival. Aux sonorités fortement rythmées se sont ajouté de belles chorégraphies qui ont surchauffé un public conquis tout au long de cette deuxième édition. Chaque jour, chacune des 9 provinces du pays a dévoilé au public venu nombreux à l’avenue Jean Paul II sa diversité culturelle et artistique très colorée et rythmée.

Depuis le 7 août, le boulevard Jean-Paul II à Libreville a été le théâtre d’un public surchauffé et reprenant à son compte les chansons des différents artistes et chanteurs du pays. Que dire des «mets» qui auront fait le bonheur des palais avec le fameux «soukouté ogivin», le «nkoumou au foula altogovéen» ou encore le «nfouk owone weleu-ntémois».

Les témoins des «matchs de Songo, des danses mouyongo, nlup, dikokou, élone, lingwala etc» ou encore ceux ayant esquissé des pas aux rythmes des instruments folkloriques comme  «l’obala, le ngombi, le balafon et les tambours traditionnels» ne regrettent certainement pas, eux aussi, d’avoir effectué une virée aux festivités.  Des moments de réjouissance au terme desquels certaines provinces ont su plus ou moins tirer leur épingle du jeu. S’il est vrai que toutes les contrées du Gabon ont su valoriser le patrimoine culturel de leur région, le festival semble avoir nettement connu une atmosphère plus intense lors des jours Six (Ogooué-Ivindo) et Neuf (Woleu-Ntem).

«Merci au ministère de la culture pour avoir ramené sous cette forme la fête des cultures de notre pays. Cette édition nous montre que le peuple gabonais a besoin des moments comme celui-ci, où nous pouvons nous retrouver, danser les danses de chez nous, jouer les jeux comme le Songo, manger gabonais et évidemment se distraire. Je suis convaincu que «Gabon 9 provinces» sera désormais une organisation incontournable», a déclaré Alfred Mbira, un citadin venu le lieu du festival.

Au vu de l’affluence chaque jour du festival, c’est clairement un défi «encore» gagné par le Ministre d’Etat en charge de la culture. «Alain Claude Bilie By Nzé qu’on l’aime ou pas fait de bonnes choses partout où il passe», avoue un Jean François Mambenda, un promoteur artistique.

Fait à signaler, cette édition a tout aussi été marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement et autres hautes personnalités à chaque journée dédiée.

Composé d’environ une cinquante ethnies issues des diverses régions, le peuple gabonais s’est forgé depuis l’indépendance, en 1960, une culture propre qui n’est ni la culture traditionnelle des différentes ethnies qui le composent, ni la culture occidentale moderne. C’est une culture en mouvement, un mélange de diversité et de traits communs, faisant cohabiter les croyances et les pratiques les plus diverses.

Organisé par le ministère de la Culture, «Gabon 9 provinces» promeut la culture gabonaise sous toutes ses formes et favorise les échanges culturels entre les différentes régions du pays. C’est le moment de découvrir chants, danses, nourritures traditionnels qui font la pluralité du pays.

Le rendez-vous est donné pour l’édition 2019.

 

 

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