Le ministère de la culture aHilarion célébré en musique live Hilarion Nguema, samedi 6 avril, au jardin botanique à Libreville pour ses 60 ans de musique.
Après Pierre Claver Zeng, Mackjoss, c’est Hilarion Nguema qui était l’honneur ce samedi. C’est désormais une tradition, le ministère de Culture a entrepris depuis deux ans de rendre un hommage mérité aux artistes gabonais de renom.
« Il faut connaître », « Dévaluation », « Ce n’est pas difficile », « Pays de joie », « Milang mi si », « la personne de mes rêves », « Libreville »… ont été repris entre autres, par Prince Martin Rompavet, Angèle Assélé, Hermy Mabila, Axel Agambouet, Lauriane Ekondo.
« Nous avons aujourd’hui le bonheur d’avoir Hilarion Nguema, il a quasiment une carrière qui a l’âge du Gabon et une vraie mémoire, une vraie Bible de l’histoire du Gabon. On tient à le rappeler, l’hommage c’est une façon de célébrer l’œuvre de quelqu’un et de son vivant », a déclaré le ministre d’État en charge de la Culture et initiateur des hommages aux artistes Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Hilarion Nguema a débuté sa carrière musicale le 15 août 1960 devenant avec Mackjoss mort en 2018 et Pierre Claver Akendengue les musiciens les plus anciens parmi les plus réputés du pays.
« Je suis heureux, je remercie l’Éternel de m’avoir préservé encore la vie. La vie n’est qu’un rêve qu’il faut vivre tant qu’on vit. Le ministre d’État a su maintenant qu’il faut honorer Hilarion », s’est réjoui, l’artiste qui a reçu une guitare.
Sur scène, l’artiste aux titres repris avec joie par un public de privilégiés a chanté ‘’Quand la femme se fâche !’’, replongeant les mélomanes dans les heures de gloire de la musique gabonaise.
La cérémonie s’est achevée tard dans la nuit avec des témoignages émouvants.
L’hommage aux artistes de renom va se poursuivre avec d’autres icônes de la musique gabonaise tel prince Martin Rompavet alors que l’agenda culturel de 2019 est très attendu par un public abonné aux grands rendez-vous.
Marianne IWANY
