Cyberharcèlement : 3 mois de prison ferme et 10 millions FCFA d’amende pour Stempy

Facebook n’est pas une zone de non-droit, et la justice sera toujours du côté des victimes de diffamation et de cyberharcèlement. C’est le message envoyé par le tribunal après la condamnation de l’ancien animateur reconnu coupable de fake news et de diffamation.

Le pseudo-journaliste avait publié une vidéo dans laquelle il prétendait dénoncer un complot contre le Général Oligui, complot qui, selon ses dires, trouvait son origine dans le cabinet présidentiel. Des affirmations fantaisistes faisant en fait partie d’une campagne de dénigrement dont Stempy a reconnu être un des exécutants.

Malgré une condamnation magnanime, « il était important que justice soit rendue et que l’honneur des victimes soit lavé » a déclaré une des parties civiles à la sortie de l’audience. « Il aurait dû prendre plus », a déclaré une participante, estimant que « Facebook devient n’importe quoi, on insulte, on crée des pages Facebook pour manipuler les opinions, il est temps que ça cesse et que les victimes n’hésitent plus à saisir la justice ».

L’accusé a reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés, mais n’a pas tout dit sur les motivations derrière ces vidéos de la part d’un adulte. Les trois prochains mois, les réseaux sociaux seront un espace plus sûr sans la désinformation de Stempy.

Livraison
Urban FM