Le président de la République, Ali Bongo Ondimba a accordé une interview exclusive à Jeune Afrique. Sa première avec un média international depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018, à Riyad. Revenant sur sa capacité à répondre aux exigences de la population, le chef de l’Etat a déclaré « Je continuerai à mettre toute mon énergie à répondre à leurs attentes les plus légitimes.»
Depuis son AVC, le président de la république se confie de moins en moins à la presse. Après l’interview accordée en octobre 2019, au quotidien gabonais l’Union, le chef de l’Etat a récemment commenté ses activités au cours d’une interview avec Jeune Afrique. Au cours de cet échange, il est revenu de long en large sur son état de santé, mais aussi sur la situation actuelle du Gabon. De la politique au sociale, passant par l’environnement et l’économie sans oublier les relations diplomatiques, le locataire du palais Rénovation a répondu à une série de questions.
Du débat populaire au Gabon ces dernières années, revient toujours un sujet. Celui relatif à la capacité d’Ali Bongo Ondimba de relever les défis majeurs auquel est confronté le pays, notamment en cette période particulièrement difficile lié au contexte de la pandémie du coronavirus. Sans ambages, c’est par l’affirmatif qu’il répond, déclarant « J’ai, vis-à-vis des Gabonais, une obligation de résultat. Je continuerai à mettre toute mon énergie à répondre à leurs attentes les plus légitimes. Et de l’énergie, j’en ai à revendre! » De quoi faire taire plusieurs rumeurs nées dudit débat.
Pour ce qui est de sa santé à proprement parler, là aussi il est clair. Pour lui « Aujourd’hui, tout cela est de l’histoire ancienne. » Il avoue cependant avoir eu beaucoup de chance et reste toujours déterminé. « Je mène à bien ma mission de chef de l’État. J’ai même augmenté mon rythme de travail. Avec la même ambition : que la population ne manque de rien et que le pays continue à se développer. » a-t-il affirmé.
Freddy MOUSSOUNDA
