Déclaration de politique générale : le discours nul du groupe parlementaire PDG

La prise de parole de Martin Mabala, président du groupe parlementaire du PDG, d’un « vide abyssal » à ce niveau de responsabilités a tranché avec le brillant exposé du Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze qui a su présenter et défendre des attaques, sa feuille de route.

Après les discours pertinents et incisifs des honorables Mabiala, Akouré et Maganga Moussavou (opposition), on s’attendait franchement à mieux. Parce que le moment exigeait une prise de parole pertinente, ferme et sourcée pour défendre la politique du parti au pouvoir. Et sachant que l’issue du vote étant connue d’avance, (le PDG disposant de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, NDLR), Martin Mabala aurait pu rendre une meilleure copie.

Au lieu de ça, il a semblé chercher ses mots comme pris de cours. Remerciant ses collègues qui sont venus lui demander la consigne de vote, comme s’il pouvait en être autrement, souhaitant des vœux au Premier ministre, félicitant les membres du nouveau Gouvernement. Une séquence gênante qui a connu son apogée lorsqu’il a récité les dispositions constitutionnelles qui justifient la tenue de la séance du jour.

Cinq minutes après sa prise de parole, l’honorable député n’avait toujours pas débuté son discours qui du reste n’a pas convaincu, tant dans la forme que le fond. Expliquant à quelques analystes ignorants que le temps de parole était proportionnel au nombre de députés, l’économiste Mays Mouissi n’a pas manqué de revenir sur le discours de Martin Mabala : «  Le discours du groupe parlementaire PDG était le plus nul »

N’eut été la prestance du Premier ministre dont les qualités oratoires et la maîtrise des dossiers a encore été sollicitée lors de cette séance, la prise de parole du PDG serait au cœur de toutes les discussions ou railleries.

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