Denise Mekam’ne lance officiellement la campagne « Octobre Rose »

LIBREVILLE GABON (médias241.com) –En périple dans plusieurs hôpitaux et centres de santé, Denise Mekam’ne, épouse Tatty, la ministre d’État en charge de la santé a procédé, ce 1er octobre 2018 à Libreville, au lancement officiel de la cinquième édition de la campagne de dépistage du cancer du sein et de l’utérus dénommé « Octobre Rose » sous le thème principal : « fais-le aussi pour ceux que tu aimes ».

« Le mois d’octobre est celui de l’intensification des dépistages. Les objectifs poursuivis sont d’amener le maximum de femmes à se faire dépister», a-t-elle expliqué aux femmes. Pour le ministre d’État en charge de la santé, «quand on est dépisté, on connaît son état de santé et s’il y a des anomalies, on a la possibilité de référer les malades vers les structures plus adaptées pour une prise en charge. Il a été démontré que lorsque le cancer féminin est pris en charge très tôt, on s’en sort très bien aussi».

 Après le « fitness Rose » lancé dimanche dernier (séance de sport organisé tous les dimanches au palais des sports de Libreville), la visite de la ministre au centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), et dans les centres de prévention maternelle et infantile (PMI) de Lalala, Glass, Awendjé et de la Peyrie, a permis au membre du gouvernement d’apprécier l’adhésion et la prise de conscience des femmes (dont l’âge varie entre 25 et 40 ans) tout en leur expliquant l’intérêt de cette campagne de dépistage.

«Faites-vous dépister afin de savoir si vous êtes en santé ou pas. Faites-le et invitez sœurs, vos amies, vos tantes à le faire aussi», a conseillée Denise Mekam’ne. «Se dépister du cancer du sein ou de l’utérus ne veut pas dire qu’on est malade », a ajoutée la ministre d’Etat.

Le cancer du sein et de l’utérus tue des Millions de femmes par an. Le Gabon a enregistré en 2017, plus de 10.000 femmes volontaires qui ont été dépistées. Et elles étaient dans la matinée, près de 104 volontaires qui se sont faites dépister, au centre de la PMI de la Peyrie. Preuve selon le membre du gouvernement que les chiffres seront encore plus important cette année.

 « Je suis très satisfaite, parce que mes trois filles (26, 30 et 31 ans) se sont faites dépister. Aucune d’entre nous n’a été prise par l’un de ces cancers du sein, ni de l’utérus. J’encourage le gouvernement gabonais, de multiplier ce genre de campagne, pour sauver les vies de nos jeunes gabonaises qui souffrent des seins, sans savoir que c’est ce cancer qu’elles ont. Cette campagne leur permettra de les prendre en charge », a déclarée Mme Bernadette Mawala, une mère de famille qui accompagnait ses filles à la PMI de la Peyrie.

Le dépistage des cancers féminins permet non seulement de prévenir mais aussi une prise en charge, en cas de diagnostic positif. Outre la campagne en cours, les dépistages se font toute l’année dans les structures agréées du pays. Doté d’un centre régional de cancérologie, le Gabon ambitionne d’atteindre un taux très bas de ces deux cancers féminin. Cela passe évidemment par la volonté de chaque femme à « vouloir connaitre leur statut » et à adopter une vie saine.

 «Pour atteindre nos objectifs, nous invitons les femmes, à se rendre massivement au palais des sports de Libreville pour le fitness rose, les séances de sport que nous organisons tous les dimanches de ce mois. Lieu où s’effectuent également des dépistages gratuits. Je remercie la première Dame du Gabon, Mme Sylvia Bongo Ondimba qui nous a soutenu dans la première et la quatrième édition. Ce qui a donné l’opportunité, au ministère de la santé dont j’ai la charge, d’organiser cette cinquième édition conformément aux normes internationales », a conclu le ministre d’État, ministre de la santé, Mme Mekam’ne, épouse Taty.

Aujourd’hui, seuls 20% de femmes adhèrent au dépistage des cancers féminins. La campagne « Octobre Rose »  du dépistage du cancer du sein et de l’utérus a été lancée consécutivement dans les autres provinces du pays, pour réduire son taux de mortalité qui s’avère alarmante.

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