DU SANG NEUF DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF GABONAIS

90 %, c’est le taux d’échec constaté chez les étudiants à l’Université, titulaires d’un diplôme de baccalauréat général. Les résultats universitaires sont alarmants. Le constat est clair, poursuivre des études universitaires, encore moins obtenir le baccalauréat, ne garantit plus l’emploi. Pour renforcer le système éducatif, le gouvernement envisage plusieurs innovations.

La réforme du Bac a fait grincer les dents. Cette réforme consiste à donner un peu plus de poids à la moyenne du premier tour à travers une formule de calcul selon laquelle, les oraux compteraient pour 70 % de la moyenne auxquels s’ajoutent 30 % de la moyenne obtenue à l’écrit au premier tour. L’objectif est de donner plus de poids au Bac, seuls les plus méritants seront diplômés. Conscient que l’avenir du pays repose sur un système éducatif performant, l’Etat envisage de donner du nouveau sang à l’éducation. Afin de donner plus de chances aux candidats, les matières facultatives seront pour le premier tour, plutôt que le second tour. Les classes de remédiation vont permettre aux élèves dont les moyennes sont déficientes, d’obtenir de meilleurs résultats et passer en classe supérieure. De plus, ils auront accès à des cours d’encadrements gratuits organisés par les établissements.

Outre ces innovations, un programme quadriennal de réduction du déficit de salles de classe sera lancé dès le mois de février 2020. Le projet prévoit la construction de 223 salles de classe, possible grâce à un prêt obtenu auprès de l’Agence Française de Développement (AFD).

Toutes ces mesures devraient permettre de dynamiser l’apprentissage et former des futurs citoyens compétents capables de répondre aux besoins d’un monde qui évolue sans cesse.  

Livraison
Urban FM