» Il faut surtout réfléchir à la question de la libéralisation du secteur et introduire une concurrence dans l’offre; que cela soit en matière d’approvisionnement en eau, ou en électricité en attendant que le gouvernement se prononce définitivement sur le sujet », a déclaré à Lambaréné, le ministre des Ressources hydrauliques, Alain Claude Bilie-By-Nze, au regard de la vétusté des installations électriques.
En mission dans le Moyen-Ogooué, en vue d’améliorer la desserte en eau et électricité auprès des populations de l’arrière-pays Alain Claude Billie-By-Nze accompagné de sa collègue de la Fonction publique Madeleine Berre, est déterminé à atteindre les objectifs du gouvernement. Le taux d’électrification en zone rurale est de 30% contre 75% en milieu urbain. Le gouvernement souhaitait atteindre les 100% de couverture en électricité sur l’ensemble du territoire en 2020. Le retard qu’il faut combler est grand, en partie à cause de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). » Nous avons pu nous rendre compte qu’une partie importante de ces installations est vétuste notamment en ce qui concerne la production de l’électricité ».
Dressant un tableau peu reluisant de la situation, il a estimé que » la SEEG a fait le choix de la facilité. Elle n’a pas investie. Et le Chef de l’Etat veut que nous arrivions aux solutions concrètes. Nous allons très rapidement poser sur la table du gouvernement un certain nombre de solutions alternatives ». Pour le ministre, il est question de régler les problèmes d’approvisoonnement en électricité et en eau à la racine. Car la situation est peu reluisante. » Il faut qu’une réflexion de fond soit posée. Après tout ce que nous venons de vivre, est-ce qu’on peut continuer avec une SEEG qui est en quasi-situation de monopole ? », s’est-il interrogé.
Pamphil EBO