Au premier trimestre de l’année en cours, la production nationale de pétrole a replié de 10,6%. Une situation consécutive selon le ministère de l’Économie, à la politique de quotas instaurée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+).
Au cours de la même période en 2020, la production nationale de pétrole était de 2,78 millions de tonnes contre 2,49 millions cette année. Selon l’administration publique, cette baisse a eu pour conséquence, d’impacter les exportations gabonaises de pétrole qui ont replié de 6,2% à 2,26 millions de tonnes de barils de pétrole contre 2,352 millions en 2020.
Toutefois, grâce à l’assouplissement de la politique de quotas de l’Opep+, consécutive à la restructuration du marché pétrolier mondial, le secteur au niveau national pourrait très vite se rééquilibrer.
C’est l’horizon tracé par la reprise mondiale. Cela devrait tout aussi être bénéfique pour le secteur pétrolier national dont les exportations jouent toujours un rôle important dans la consolidation du budget public.
Séraphin Lame
