ECONOMIE : 2022, UNE ANNÉE PLUS INFLATIONNISTE SELON LA BEAC

Selon le rapport de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) publié en décembre dernier, la pression inflationniste s’annonce plus forte que l’année précédente dans la Zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Conséquence des surcoûts du fret maritime.

La pandémie de la covid-19 n’est pas étrangère à ce problème. En effet, elle a impacté la capacité de transport des navires porte-conteneurs, provoqué la pénurie de conteneurs, la carence en main-d’œuvre, les restrictions permanentes d’accès dans les régions portuaires et la congestion des ports.

Ledit rapport explique que « Les pays de la Cemac devraient se préparer à faire face à des pressions inflationnistes plus fortes en 2022 et 2023 qu’en 2021, en lien avec les coûts du fret, qui impliquent un surcoût pour les entreprises aussi bien industrielles que commerciales, qui seront reportés sur les prix des produits et services aux ménages »

Cette hypothèse de la BEAC se base sur une étude relative à l’impact des coûts du fret sur les niveaux des prix importés et à la consommation publiée le 18 novembre 2021 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Laquelle rapporte que « l’impact des frais de transport élevés sera plus important dans les petits États insulaires en développement (PEID), qui pourraient voir les prix à l’importation augmenter de 24% et les prix à la consommation de 7,5%. Dans les pays les moins avancés (PMA), le niveau des prix à la consommation pourrait augmenter de 2,2% ».

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