Une délégation gabonaise, conduite par le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo, ira à la rencontre des patrons du groupe Eramet, propriétaire de la COMILOG, pour renégocier à la hausse les revenus du pays issus de l’exploitation du manganèse.
En voyage d’affaires avec le Ministre des Mines Tony Ondo Mba, Brice laccruche Alihanga est actuellement en séjour à Paris où il rencontrera les décideurs du groupe minier français Eramet. L’objectif est simple: augmenter la part de revenus de l’état gabonais. Avec une estimation record de 5 millions de tonnes pour l’année 2019 et un promesse d’investissement de 420 milliards de francs CFA afin d’atteindre les 7 millions de tonnes d’ici 2023, la COMILOG a de beaux jours devant elle mais cela doit mieux bénéficier aux populations.
Ainsi, un travail de longue haleine est mené par le biais de différentes rencontres pour rééquilibrer la balance dans le partage des richesses entre l’état gabonais et le groupe minier. Le Gabon compte bien voir augmenter ses ressources par la mise en place d’un dispositif plus équitable au moment où le pays est en passe de devenir le premier producteur mondial de manganèse. Avec un bon de 14% de sa production sur le premier trimestre, le secteur reste porteur pour la COMILOG et un partenariat gagnant-gagnant apparaît comme la seule issue possible lors de ces discussions. A noter que le groupe français est dorénavant concurrencé par d’autres acteurs à l’image de Nouvelle Gabon Mining (NoGa) qui entend augmenter sa production de plus de 40% cette année pour atteindre les 2 millions de tonnes.
Soucieux de rester attractif pour les investisseurs internationaux, le Gabon ne compte pas pour autant se brader comme cela a pu être fait auparavant. D’autant plus que ces nouvelles sources de revenus devraient permettre le financement de la politique sociale du Chef de l’Etat et que cette nouvelle gouvernance permettra aussi le retour au sein de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
