Grève à la CNSS : entre « choix inquiétants » et soupçons « d’instrumentalisation »

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Accusant la direction générale de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de pratiquer un « management hasardeux », le syndicat des professionnels de sécurité sociale (SYPROSS), a lancé mardi une grève générale illimitée. Le mouvement intervient après 10 jours de préavis.

Les grévistes revendiquent entre autres, le retour au paiement le 20 du mois, la limitation des postes des directeurs à 20 (il y en a 70 actuellement), le rétablissement de la prime du 13ème mois et le désengorgement des effectifs sont entre entres points dénoncé par le SYPROSS.

«La direction générale opère des choix qui sont inquiétants non seulement pour l’avenir de la maison mais également mettent en mal les acquis sociaux », a déclaré sur le lieu du piquet de grève André Richard Ndi Bekoung président du SYPROSS.

Estimant quant à eux que, les syndicalistes utilisent leur droit de manière abusive, allant jusqu’à perturber la production de l’entreprise, par l’occupation des locaux, la direction de la CNSS indique que, « la grève déclenchée ne respecte pas le cadre légal ». Parce que, elle concerne quelques « individus ».

« C’est un groupe d’invendus qui fait dans l’intox, nous ne pouvons pas négocier sur des faits non fondés tant en droit qu’en faits », a déclaré à Gabonactu.com, Jean Firmin Ankelé, conseiller juridique de la CNSS.
Supconnant les agenst du SYPROSS d’être « instrumentalisés par une main noire », parce que réfractaires aux reformes actuellement en cours aun sein de la caisse, le conseiller juridique fait la part des choses.

« Lorsque la direction générale est arrivée, elle a trouvé la CNSS au bord du gouffre, la situation était délicate, maintenant ça va », a ajouté conseiller juridique de la CNSS.

Alors qu’on pensait finie la guéguerre entre la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) à cause notamment de la conciliation, signée le 5 février dernier par les deux parties, il n’en est rien. Affaire à suivre…

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