Encadrer les prix des aliments de première nécessité est une prérogative du gouvernement. Malheureusement, ces injonctions ne dépassent pas souvent le cadre de l’opération de communication.
La vie chère est un secret de polichinelle au Gabon, la chape de plomb liée à l’augmentation exponentielle des biens et services ne cesse de s’alourdir sur la tête des Gabonais, et comme il est de coutume le ministère de l’Économie prend des décision d’encadrement des prix des aliments dit de première nécessité.
Sauf que pour le commun des Gabonais, ces opérations de communication ne dépassent pas le seul de grandes surfaces ayant pignon sur rue, en effet, les détaillants des quartiers semblent obéir à une autre autorité qu’a celle du ministère de l’Économie dans la fixation des prix. Il n’est pas rare que les prix annoncés par le gouvernement ne soient jamais appliqués au quartier.
Face à cette situation et à l’absence de contrôle en dehors des opérations de communication, les consommateurs sont doublement pénalisés, une première fois parce que certains articles sont subventionnés par de l’argent public, mais sont toujours vendu plus cher que prévu, une seconde fois parce que devant le refus des commerçants d’appliquer les tarifs homologués, il n’existe aucun recours.
Au courant des pratiques liées à la spéculation dans le milieu du commerce, le seul responsable est le ministère de l’Économie qui n’arrive pas à déployer des brigades de contrôle des prix et une véritable plateforme de signalisation des infractions.
Les consommateurs aussi participant de cette anarchie en se pliant systématiquement aux désirs de leurs commerçants de proximité.
Maintenant que le prix du paquet est à 845F CFA aux populations, et autorités de faire respecter la loi.
