GABON-PETROLE : NOËL MBOUMBA VEUT UN NOUVEL ELDORADO DE L’OR NOIR

Tous les rêves sont à nouveau possibles pour le secteur pétrolier au Gabon. C’est en somme ce que l’on retient de l’interview accordé par le ministre des Hydrocarbures, Noël Mboumba dans un média international pour qui le pays est en passe de réussir son pari de faire de ses gisements un nouvel eldorado.

Sur les colonnes du magazine, Noël Mboumba s’est largement étendu sur les projets du Gabon pour le secteur pétrolier renforcés par le nouveau code pétrolier promulgué le 16 juillet 2019. Un nouveau code qui attise au maximum la convoitise des investisseurs du secteur.

Selon ses propos, ce nouveau code à tout pour plaire. Il se traduit par un énorme assouplissement de la pression fiscale. «L’impôt sur les sociétés, qui était auparavant de 35% du profit oil, a été ramené à taux zéro. Cet impôt était un facteur rédhibitoire pour les investisseurs. Par ailleurs, la Redevance minière proportionnelle (RMP), la rétribution que les compagnies doivent payer pour le droit d’exploitation passe pour l’offshore d’un minimum de 9% à un minimum de 5% ».

En matière de rentabilisation, le Gabon devient un eldorado. « La récupération des coûts pétroliers s’est un peu améliorée : de 65% à 70% en zone conventionnelle, mais elle reste à 75% en offshore. Toutes ces mesures visent à augmenter la rentabilité de notre bassin sédimentaire ».

Noël Mboumba, y a également souligné les ambitions du Gabon pour sortir le secteur dont il la charge de la léthargie vieille de cinq ans. En optant pour l’accroissement de la production pétrolière et pour le renouvellement des réserves via la relance de l’exploration dans les zones offshore profondes et très profondes, le Gabon surfe sur une vague. Objectif, atteindre 300 000 barils par jour d’ici 2020 -2021, soit, 100 000 barils par jour de plus qu’actuellement.

Le ministre des Hydrocarbures n’a pas tari d’éloges sur le potentiel du Gabon en matière d’exploration pétrolière en onshore comme en offshore.

Rappelant la découverte en mars 2018, par le Malaisien Petronas du site Boudji en eaux profondes, au large des côtes du Sud –ouest du pays et l’appel d’offres international sur 35 blocs en offshore dont la date limite est fixée au 10 janvier 2020, il a montré la nouvelle réputation que le pays veut se doter.

L’Etat compte bien réintégrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’organisme international qui labélise la transparence dans les industries extractives d’un pays qu’il a quitté en 2013.


Rhona Charline M’WENKONDET

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