Gabon: Qui se cache derrière le café “D’alanga”?

Dans le plan du redéveloppement du café d’Alanga; La CAISTAB (Caisse de stabilisation et de péréquation) avait ouvert 40 hectares d’avril à juillet 2018 avec pour objectif à terme d’avoir 80 hectares de la plantation du nouveau café 100% gabonais. Une initiative qui a porté ses fruit car le le 6 mai dernier, Luther Steeven Abouna Yangui et Biendi Maganga Moussavou lançaient officiellement sa commercialisation. Pourquoi aujourd’hui, la structure précise t-elle que cette marque appartient à un tiers qui n’a aucun lien avec la CAISTAB?

Alors qu’il avait été officiellement présenté au publique le 6 mai dernier comme Café 100% Robusta du Gabon par le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Luther Steeven Abouna Yangui et par le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou, le café gabonais semble être plongé dans une polémique. A qui appartient le café d’Alanga?

C’est la question que l’on se pose quand ont peut lire explicitement la précision apportée “cette marque appartient à un tiers qui n’a aucun lien avec la CAISTAB. Café produit et distribué par la CAISTAB” sur les kakemonos affichés au stand de dégustation et sur les panneaux de publicités. Et pourtant, ces propos du Directeur général de la CAISTAB du 06 mai dernier étaient bien clairs

« Nous souhaitons poursuivre des opérations d’entretien des parcelles, la production du matériel végétal performant pour assurer la densification des parcelles, la construction de séchoirs modernes supplémentaires, le renforcement des moyens logistiques pour améliorer la productivité. Nous ambitionnons installer une unité de transformation dans le Haut-Ogooué, la vulgarisation de la logique de transformation du café auprès des planteurs, mais également capter les investisseurs nationaux et internationaux pour la pérennisation du projet et les bailleurs de fonds pour la redynamisation de la filière»

Est ce le nom du café ou le café lui même qui causerait la polémique? De toutes les façons tout laisse à croire que cette production, fierté nationale et applaudi par certains bailleurs de fonds comme la Banque Africaine de Développement, suscite plusieurs questions sur sa paternité. A suivre…

Pierre Rolland

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