Le bassin sédimentaire gabonais attire comme un aimant une foule d’investisseurs grâce aux conditions favorables du nouveau code des hydrocarbures. Le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Noël Mboumba, a d’ailleurs obtenu lui-même plusieurs engagements fermes dernièrement. C’était à l’occasion de la 26eme édition de la Semaine africaine du pétrole (« African oil week »), qui a pris fin à Cap Town vendredi 8 novembre 2019.
L’exploitation pétrolière au Gabon a le vent en poupe. Une pléthore de compagnies du secteur a montré un intérêt, dans la ville sud-africaine, pour le douzième appel d’offres international qui a mis aux enchères 35 blocs en offshore de notre bassin sédimentaire. « Nous avons eu des offres fermes des plusieurs entreprises qui s’installent au Gabon » a confirmé Noël Mboumba.
Le secteur de l’exploration pétrolière a beau être en pleine expansion, cet intérêt dépasse les attentes. « Il y a une réelle effervescence sur le bassin sédimentaire gabonais. Des entreprises américaines, européennes, russes et même africaines sont au courant des découvertes récentes faites au Gabon en offshore», ajoute le ministre.
L’appel d’offres sur les 35 blocs se poursuit. À deux mois de sa clôture, le chef de la délégation gabonaise ne pouvait pas laisser filer les opportunités offertes par la plateforme stratégique et transactionnelle de Cap Town sans promouvoir les potentialités du pays : « J’ai rappelé que c’est un bassin sédimentaire prolifique au regard des dernières découvertes obtenues. La promulgation du nouveau code des hydrocarbures en juillet 2019 contribue aussi à ce succès ».
Pour mémoire, neuf contrats ont été signés par le Gabon dans le développement du secteur pétrolier et gazier rien que sur les trois derniers mois de l’année 2019.
Pamphil EBO
