HYDROCARBURES : JAMAIS LA PID/PIH N’AVAIT AUTANT SERVI AU DÉVELOPPEMENT DU GABON

La nomination de Vincent de Paul Massassa au ministère du Pétrole, du Gaz et des mines semble avoir renforcé les conditions d’une transparence inédite dans l’utilisation de la Provision pour investissements dans les hydrocarbures. (PID/PIH)

« Crées par l’Etat gabonais en 1975, la PID/PIH constituent des puissants leviers de financement des projets publics au Gabon. De manière technique, la PID représente le fonds dédié aux projets de développement économique, tandis que la PIH finance les investissements liés au développement du secteur pétrolier et gazier.»  le rappelait notre confrère lenouveaugabon.com en août 2017.

Ce « puissant levier de financement de projets publics » a permis, ces deux dernières années, à l’Etat de financer sur fonds propres de nombreux projets prioritaires pour le bien-être des populations. Une bouée d’air frais en cette période de crise économique accentuée par la pandémie sanitaire. 

Au compte des années 2019-2021, la PID/PIH a permis la réhabilitation de plusieurs infrastructures publiques, notamment dans le domaine de l’éducation où plusieurs bâtiments ont pu être livrés, des internats réhabilités, mais aussi la réfection totale du Lycée technique et partielle de l’Université Omar Bongo.

Hors du Grand Libreville, ce sont 200 lampadaires solaires installés et deux écoles qui ont été remises à neuf à Mayumba. La livraison s’est faite il y a quelques semaines. 

Loin de la bronca médiatique de 2017 au cours de laquelle une certaine opinion publique, relayée par plusieurs médias, s’interrogeait sur la destination de ces fonds, alors même que dans le même temps, le Président Ali Bongo inaugurait la route Loubomo-Mougangara financé par la PID/PIH comme les nouvelles routes vers Gamba

Faisant acte de transparence, Houagni Ambourouet, ministre du Pétrole de l’époque avait déclaré : « ces provisions  sont tous sauf une cagnotte gérée avec opacité. Elle fait l’objet d’une Commission paritaire de gérance chargée de sélectionner les projets et de passer les appels d’offres. Cette commission est composée de plusieurs administrations dont la Présidence de la République ; le ministère du Pétrole du Gaz et des Hydrocarbures ; le Ministère de l’Economie  et d’autres ministères techniques en fonction du type de projets »

Une exigence de transparence renforcée par son collègue, Vincent de Paul Massassa dont le département a conduit avec brio, à l’adhésion du Gabon à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) et  la promulgation par le Président de la République d’un nouveau code des hydrocarbures.

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