Le ministre de l’Economie Jean Marie Ogandaga, et président du comité de pilotage du Projet de Développement des Infrastructures Locales (PDIL), a tiré le bilan de la phase 2. Il a expliqué que de nombreux projets ne sont qu’à 70% de leur exécution alors que le PDIL 2, son terme approche à grands pas, c’est-à-dire, en 2021. Les engagements pris avec la Banque mondiale qui finance le PDIL 2 peuvent être remis en cause.
C’est une excellente nouvelle pour les populations qui sont attentes de bénéficier des retombées du PDIL 2. Le Projet devrait avoir une nouvelle impulsion. Recevant toutes les parties prenantes du PDIL 2, le ministre de l’Economie a évoqué la déception du gouvernement quant aux dysfonctionnements qui freinent ce bon déroulement. Les espoirs du gouvernement étaient pourtant grands. « Nous sommes gênés que les projets commencent et ne se terminent pas. Et les populations en ont assez de ces éléphants blancs. Il faut donner un sort visible aux projets », a regretté le ministre.
Il est difficile aussi pour le gouvernement de démarrer de nouveaux projets alors que les précédents sont au point mort. Le ministre a indiqué qu’il n’hésitera pas cette fois-ci à écarter les collaborateurs qui refusent de se départir de la paresse. « Personne n’a de titre foncier dans les administrations, car les bailleurs de fonds internationaux, en raison de ces échecs, finissent par ne plus nous faire confiance. Ceux qui s’amusent avec les projets du Gabon vont payer le prix ».
Le ministre a plaidé pour prolongation d’une année supplémentaire des chantiers du PDIL 2 afin que tous aillent jusqu’à leur terme.
Le PDIL 2 a été lancé pour améliorer les infrastructures et les services urbains des quartiers sous-intégrés des chefs-lieux de province : Libreville, Port-Gentil, Oyem, Franceville, Koula-Moutou, Mouila, Lambaréné, Makokou, Tchibanga. Il est financé par un prêt de la Banque mondiale de l’ordre de 59,6 milliards de francs CFA, pour une durée de 5 ans, soit de 2016 à 2021.
Pamphil EBO
