LA BGD LANCE LA CHASSE AUX MAUVAIS PAYEURS

Le liquidateur de la Banque gabonaise de développement (BGD), Richard Lariot Ombeny, a fixé le 11 septembre 2019, comme dernier ultimatum, aux mauvais payeurs de son institution. Il les menace de poursuites judiciaires.

« Comme tout bon citoyen, je trouve que c’est une bonne démarche. En tant qu’économiste, j’estime qu’à un moment donné, il faut passer par d’autres méthodes pour avoir les créances qui sont dues à certaines institutions ». Marcel Saint-Clair, journaliste économique, épouse l’idée de la BGD qui pense désormais à se faire rembourser par la force.

La Banque gabonaise de développement (BGD), n’arrive pas à rentrer en possession des milliards de francs CFA qu’elle a prêtés à plusieurs particuliers et entreprises. Alors qu’elle est en liquidation ses débiteurs accentuent sa descente aux enfers.

Las de fausses promesses, Richard Lariot Ombeny, prévoit d’utiliser les grands moyens notamment les poursuites judiciaires. Il brandit la saisie des biens et l’usage de la force publique.

A travers un communiqué de presse, il a donné deux mois de réflexion aux concernés avant de passer à l’usage de la force. « Le liquidateur de la Banque gabonaise de développement (BGD) rappelle à l’ensemble des débiteurs que le 11-12 juin 2019, une annonce les invitait à se présenter dans les plus brefs délais auprès du liquidateur aux fins de convenir de nouvelles modalités d’apurement de leur dette dans les livres de la BGD. Le liquidateur rappelle par le biais de ce communiqué qu’il reste 2 mois à ces débiteurs pour s’exécuter. Passé ce délai de 2 mois, le liquidateur se réserve le droit d’appliquer les poursuites judiciaires, des saisies des biens et usage de la force publique pour recouvrer les créances de la BGD. Cette annonce vaut une dernière mise en demeure ».


Berlaine MOUBOUENGOU

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