LE FMI ET LA BANQUE MONDIALE SOUHAITENT EFFACER LA DETTE DES PAYS PAUVRES

Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale ont appelé le 25 mars 2020, au gel du remboursement de la dette des pays pauvres, afin que ces dit ‘’pauvres’’, puissent réaffecter l’argent destiné au service de la dette, au financement de la lutte contre la propagation du coronavirus.

Les pays concernés sont ceux éligibles aux critères de l’Association Internationale de Développement (IDA, International Development Association), une filiale de la Banque mondiale, qui fournit de l’aide sous forme de prêts à taux zéro ou à très faible taux d’intérêt, ainsi que des dons. Ils sont aujourd’hui au nombre de 76 dans le monde, dont la majorité se trouvent en Afrique.

Un gel du remboursement de la dette des pays pauvres fera du bien à beaucoup d’Etats. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, l’a bien compris. Il y a quelques jours, il avait appelé le G20 à soutenir les économies africaines en allégeant leur dette et en préparant un plan d’aide financière d’urgence de 150 milliards de dollars.

Notons aussi que certains pays n’hésitent pas à afficher leur volonté de soutenir les pays pauvres dans cette lutte contre le covid-19, à l’instar de la Norvège. Ce pays a annoncé il y a plusieurs jours, son intention de mettre sur pied un fonds au sein de l’ONU pour aider les pays pauvres à faire face à la pandémie de nouveau coronavirus.  « Nous sommes inquiets de la manière dont le virus va affecter les pays en voie de développement aux systèmes de santé déjà fragiles.

La solidarité transfrontalière est plus importante que jamais. C’est pourquoi il est important pour nous de contribuer économiquement à un tel fonds de l’ONU », a déclaré le ministre norvégien de l’Aide au développement, Dag-Inge Ulstein.

Maxime OWONO

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