Situation économique du Gabon: Jean Marie Ogandaga dresse le Bilan.

La fin d’un gouvernement rime avec l’heure du bilan. Après celui du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du développement local, Lambert Noël Matha, c’est ici le Ministre de l’Économie, de la prospective et de la programmation du développement qui s’est essayé à l’exercice dans un entretien accordé à notre confrère l l’Union.

Dans un contexte économique mondial difficile, le Gabon n’a pas été épargné par la crise et peine encore à  retrouver le chemin d’une croissance suffisante à son plein développement.
Fort des signaux positifs envoyés par les instances internationales, Jean-Marie Ogandaga assure que le pays se trouve sur la bonne voie même si les signes restent encore faibles.

Malgré des « mesures ambitieuses » telles que la réduction du train de vie de l’État ou encore la suppression de certaines agences qui ont été relevées par le FMI, le travail semble encore long avant de revenir à une situation d’équilibre budgétaire et à une croissance confortable. Le nouveau décaissement de 57 milliards de francs CFA octroyé par le Fonds Monétaire International apparaît comme une bouffée d’oxygène pour l’État dans sa quête de redressement de l’économie.

Dans la suite de son entretien, le ministre a tenu à rassurer les partenaires nationaux et extérieurs quant à la volonté de l’État de solder ses dettes en rappelant que le Gabon avait fait de gros efforts de paiement avec plus de 477 milliards de francs décaissés et la mise en place du Club de Libreville qui devrait permettre un apurement progressif de la dette intérieure du pays.

Enfin sur l’apparition de nouvelles taxes, Jean-Marie Ogandaga a démenti la mise en place d’une taxe sur les transactions électroniques dans la loi de finances 2019, comme l’avait annoncé nos confrère de Gabon Media Time dans un article du 31 octobre 2018. Et a tenu à rappeler que celle concernant l’électricité était une solution envisagée pour régler la problématique du ramassage d’ordures publiques qui est devenu un problème de santé publique.

A l’heure où le Gabon pointe à la 147eme place mondiale et 37ème continentale du classement Forbes sur «  les meilleurs pays africains pour faire des affaires en 2019 » derrière des pays comme le Zimbabwe ou encore Madagascar, le nouveau gouvernement aura la dure tâche de faire retrouver au Gabon ses lettres de noblesse et un pouvoir attractif important  afin de capter de nouveaux investissements.

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