La Zone économique à régime privilégiée de Nkok apparaît comme le nouveau fleuron de l’économie gabonaise. Igor Nyambé Simard, l’administrateur général de la Zerp de Nkok, indique que certaines entreprises comptent jusqu’à 94% de main d’œuvre locale, malgré le déficit de qualification des Gabonais dans les postes d’encadrement. Un retard qui sera bientôt comblé.
Pour ce qui concerne les simples postes d’exécution, les Gabonais n’éprouvent aucune difficulté à être embauchés. Les sociétés installées à Nkok sont cependant confrontées à un déficit de qualification de la main-d’œuvre locale dès que les postes hiérarchiques deviennent plus importants. Il faut donc inciter les jeunes Gabonais à se former aux hautes études dans les métiers du bois. « Cette préoccupation rejoint les objectifs qui, à travers l’ouverture prochaine du centre de formation professionnel dit « Avic », souhaite revaloriser les compétences des nationaux et leur permettre des postes d’encadrement », a souligné Igor Nyambié Simard, dans un entretien avec un confrère local.
Cette approche du gouvernement annonce de nouveaux espoirs aux demandeurs d’emploi Gabonais. Les investisseurs installés dans la Zerp de Nkok manifestent le désir de recruter davantage de Gabonais dans la plupart des cas dans la mesure où l’expropriation revient plus chère que l’embauche de la main d’œuvre locale.
Avec 69 investisseurs différents en production, 19 en ce moment construction, 5 000 travailleurs en activité, dans des sociétés respectant du code du travail gabonais et le revenu minimum mensuel de 150 000 FCFA, la Zerp est une zone attractive pour la main-d’œuvre gabonaise.
Pamphil EBO
